Des sables sous-marins
A moins d’être soi même plongeur il n’est pas aisé d’avoir des sables ‘sous-marins’.
Au hasard de mes échanges j’ai rassemblé une quinzaine de sables récoltés
en mer Méditerranée à des profondeurs allant de -2 m à -82 m.
De la plongée en apnée à la plongée avec
bouteilles ces sables sont tous tirés du fond, pour certains auprès des épaves
de bateaux et même pour le plus profond l’épave d’un avion.
Ce ne sont pas des sables très riches en couleur mais par
contre la plus part sont très riches en reste organique, un exemple a été mis
en ligne dans une page antérieure
« Un sable sous-marin ! » le
7 août 2005.
Tous ces sables ont été ramassés au large des côtes du Var
Le 1er vient de Pramousquier par -2 m, sable riche en quartz et grenat
Le 2 de Saint Mandrier par -4 m, sable classique essentiellement composé de quartz
L e 3 vient du Cap Sicié, lieu dit la Chainette par -5 m, du schiste et des débris organiques
En 4, de l’île de Bagaud, archipel des îles d’Hyères, par -16 m récolté sur les dalles de Bagaud
Le 5 également de l’île de Bagaud, par -16 m mais venant de la pointe Bregençonnet
Le 6 vient de l’île de Porquerolles – au large de Jaune Garde par -23 m de fond
Le 7 vient de Port-Cros, de l’ilôt de la Cabinière, par -25 m
En 8 on est à Saint Mandrier, sur l’épave du Tromblon, chaloupe canonnière coulée en 1898, après avoir servi de cible pour des exercices de tirs, on est à -27 m, très organique.
Pour le 9 on va au large du cap du Dramont, à l’est de Fréjus par -31 m, couleur rouille, sûrement l’influence de la rhyolite amarante de l’Esterel, roche volcanique de couleur rouge.
Le 10 a été récolté au large de Cavalaire, près de l’épave de la Grande Quairoue par -35 m
Le 11 vient de Port Cros du lieu dit la Pointe du Vaisseau, éperon rocheux qui s’enfonce dans la mer, récolté par -36 m
En 12 on retourne à Saint Mandrier, sur l’épave de l’Arroyo, navire citerne coulé volontairement en août 1953, on est à -39 m
Le 13 a été ramassé au large de Cavalaire, au cap Camarat par -41 m aux alentours de l’épave du Rubis, sous-marin mouilleur de mines, immergé en 1957
le 14 nous ramène à Port-Cros sur l’épave du Prosper Schiaffino dit le Donator, cargos coulé par des mines en octobre 1945, il gît par -51 m
Enfin le 15, le plus profond de mes sables, récolté par -82 m au large de Toulon dans l’environnement de l’épave d’un bombardier allemand Heinkel 111, d’une grande richesse organique
- à suivre …